Η Κύπρος με μια ματιά - Γαλλικά

Le résultat négatif du référendum a rendu le plan Annan invalide dans son intégralité. Le gouvernement chypriote reste néanmoins résolument attaché à la mission de bons offices du Secrétaire général et à un processus de paix substantiel qui faciliterait la réalisation d’un règlement global. Il a donc cherché à donner un nouvel élan au processus de paix afin de trouver une solution communément acceptée qui réponde aux préoccupations de tous les Chypriotes. Dans ce contexte, le 8 juillet 2006, le Président de la République de Chypre de l’époque, Tassos Papadopoulos, et le chef de la communauté chypriote turque, Mehmet Ali Talat, ont signé un accord sur un « ensemble de principes » pour la solution du problème chypriote. Ils ont réaffirmé l’engagement des deux communautés en faveur de la réunification de l’île sur la base d’une fédération bizonale et bicommunautaire et ont convenu de procédures pour préparer le terrain à des pourparlers globaux qui conduiraient à une solution durable. Malgré le coup porté par le refus de la partie turque d'appliquer l'accord du 8 juillet, le processus de paix a été relancé en 2008, immédiatement après l'élection du président de la République Demetris Christofias, avec le début de négociations directes entre les deux communautés. Ce processus a toutefois été interrompu au printemps 2012 lorsque la partie turque a refusé de coopérer à la poursuite des négociations et à la résolution des questions en suspens. Après son élection en 2013, le président de la République, Nicos Anastasiades, a pris l’initiative de créer un nouvel élan pour un nouveau cycle de négociations en présentant un ensemble de propositions visant à restaurer la confiance mutuelle entre les deux communautés. Les pourparlers ont repris après la nomination d’un négociateur chypriote grec et d’un négociateur chypriote turc, après que le président de la République et le dirigeant chypriote turc de l’époque, Dervis Eroglu, se sont mis d’accord sur une déclaration commune le 11 février 2014, qui définit le cadre et les principes de base d’un règlement du problème chypriote, ainsi que la méthodologie du processus de négociation. Toutefois, les négociations ont été reportées à la suite des actions provocatrices de la Turquie dans la zone économique exclusive de Chypre et ont repris le 15 mai 2015, après l'élection de Mustafa Akıncı à la tête de la communauté chypriote turque. En juin 2017, les négociations avaient progressé de manière intensive et des progrès significatifs avaient été 17

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