novembre 2005, le Secrétaire-Général a noté que les deux dirigeants et plusieurs pays l’ont sollicité à considérer des nouveaux pourparlers dans le contexte des mission des bons offices. Président Papadopoulos a ensuite rencontré le Secrétaire-Général à Paris, le 28 février 2006, et ils ont examiné la situation à Chypre ainsi que les modalités pour avancer dans le processus en vue de la réunification de l’île. Ils étaient d’accord que la reprise du processus de négociation dans le contexte des bons offices du Secrétaire-Général devait avoir lieu sans retard et devait être établie sur une préparation prudente. L’accord du 8 juillet 2006 Ce résultat a généré un nouvel élan pour la relance du processus de paix sur Chypre. Le 3 juillet, Président Papadopoulos et le dirigeant chypriote turc Talat se sont rencontrés lors d’une réunion du Comité des Personnes Disparues et en présence du Représentant Spécial sur Chypre du Secrétaire-Général de l’ONU. De plus, le Sous-Secrétaire Général de l’ONU pour les affaires politiques, Ibrahim Gambari, a visité la Grèce, la Turquie et Chypre durant la période 3-9 juillet. Après une réunion jointe le 8 juillet avec Président Papadopoulos et M. Talat, le Sous-Secrétaire Général de l’ONU a présenté“un Ensemble de Principes”sur lesquels les parties se sont mis d’accord, comme indiqués ci-dessous: 1. Engagement sur l’unification de Chypre fondée sur une fédération bizonale, bicommunautaire, et sur l’égalité politique, tel que défini dans les résolutions du Conseil de Sécurité. 2. Réconnaissance du fait que le statu quo est inacceptable et que sa prolongation aura des conséquences négatives pour les chypriotes turcs et grecs. 3. Engagement en ce qui concerne la proposition d’un règlement complet est toutefois recherché et possible et ne devrait pas tarder plus. 4. Accord visant à commencer le processus immédiatement, avec une discussion bicommunautaire sur les problèmes qui affectent la vie quotidienne du peuple et aussi les problèmes de fond qui vont contribuer à un règlement complet. 5. Engagement pour assurer que “la bonne atmosphère” prévaut pour que ce processus soit un succès. À cet égard, des mesures pour rétablir la confiance sont essentielles, afin d’améliorer l’atmosphère et la vie de tous les chypriotes turcs et grecs. De plus, il faut mettre un fin au “jeu du blâme”. Par ailleurs, les deux dirigeants ont décidé que les Comités Techniques sur les questions qui ont des répercussions sur la vie quotidienne commenceront leur travail pourvu que, en même temps, ils auraient également échangé une liste avec des questions de fond, dont le contenu serait étudié par des groupes experts bicommunautaires et serait finalisé par les dirigeants. La Question Chypriote| Une brève introduction 23
RkJQdWJsaXNoZXIy MzU4MTg0