souveraineté sur tous les territoires de l’état, y compris les zones occupées, et qui respecte son obligation de défendre ses droits souverains et la primauté de droit. En réponse à l’agression militaire Turque, la République de Chypre a introduit diverses mesures defensives afin de sauvegarder son indépendance, sa souveraineté, son integrité territoriale et son économie. Une de ces mesures était la déclaration de tous les ports maritimes et aéroports dans les parties de la République occupées par les turques comme illégaux. De telles mesures sont devenues nécessaires car le gouvernement a exercé un contrôle effectif sur les territoires chypriotes sous contrôle militaire turc. Sous droit international, la République de Chypre est la seule autorité légale et reconnue qui est entièrement responsable pour les transports aériens et maritimes, le commerce, la sécurité, la protection, et autres questions similaires au sein de son territoire souverain. De manière similaire, sous droit international, le régime établi par la Turquie sur la partie occupée de Chypre est illégal et donc toutes ses institutions, décisions, et documents n’ont aucune validité politique ní légale. Comme affirmé par les Cours Européennes et le Conseil de Sécurité de l’ONU, le régime chypriote turc n’a aucun statut légal dans la communauté internationale. La Cour Européenne des Droits de l’Homme a déclaré ce régime illégal considéré comme “une administration locale subordonnée” de la Turquie sur le territoire occupé de Chypre (Voir Annexe 2). L’occupation militaire de la Turquie a persécuté, quoique différemment, la communauté chypriote grecque et chypriote turque sur l’îsle. L’occupation continue de la Turquie est directement responsable pour “l’isolation” vécue par les chypriotes turcs. En effet, la Turquie empêche les chypriotes turques de réaliser leur plein potentiel et les prive d’avantages et d’opportunités considérables auxquels ils ont droit en tant que citoyens de la République de Chypre et de l’UE. Le gouvernement de Chypre a toujours été préoccupé par la situation économique des chypriotes turcs. Le gouvernement a réussi à mieux servir les chypriotes turcs depuis la levée partielle des réstrictions illégales en 2003, imposée par l’armée turque sur le déplacement libre du peuple à travers la ligne du cessez-le-feu de l’ONU qui s’étend sur le long de l’île. Depuis, les chypriotes turcs ont pu travailler, en nombre croissant, dans les zones contrôlées par le gouvernement et gagnent un revenu estimé à plus de 273 millions d’euros jusqu’ici et profitent d’une gamme d’avantages élargie, y compris des soins médicaux gratuits (Voir Annexe 1). La réinsertion des chypriotes turcs dans la communauté internationale et l’amélioration de leur bien-être politique et économique sera accomplie de manière légale et complète uniquement à travers la réunification de Chypre. Des tendance séparatistes, sous une bannière fausse de “mettant fin à l’isolation des chypriotes turcs” et autres plans politiques favorisés par la Turquie, font peu pour améliorer le bien-être de la communauté chypriote turque ou du processus de paix. La Question Chypriote| Une brève introduction 21
RkJQdWJsaXNoZXIy MzU4MTg0